2025. La France aime les motos. Et les voleurs aussi.
Scooters, motos, vélos électriques, cyclomoteurs… tous les deux-roues finissent par intéresser des mains mal intentionnées. Dans les grandes villes comme dans les campagnes ou les villes de tailles moyennes, les vols par effraction, les tentatives ratées et les véhicules dérobés sans bruit sont devenus monnaie courante. Et à force de statistiques et de récits de motards, une certitude s’impose : le vol n’est plus une exception, c’est un risque du quotidien. Pour ceux qui utilisent un deux-roues tous les jours pour le travail ou la ballade, la sécurité devient une priorité. Que faire pour limiter les risques ? Et comment réagir si votre véhicule est volé ?
Un deux-roues est volé toutes les 10 minutes. Et souvent, dans le calme, sans casse ni cris. Que s’est-il passé ? Par où sont-ils venus ? Mystère. Mais vous, vous restez avec un antivol brisé et un parking vide.
Trois hommes, une camionnette, 40 secondes. L’enlèvement est express, sans bruit ni effraction apparente. Si votre moto n’est pas attachée à un point fixe, elle disparaît. C’est le scénario le plus courant. Le scooter ou la moto est simplement chargé dans une camionnette, souvent en pleine journée. Les versions plus récentes sont parfois plus vulnérables que les anciennes. Un simple boîtier électronique suffit à simuler une clé et à démarrer le moteur.
Et quand ce n’est pas sur la voie publique, c’est dans un box, une cave ou même une allée privée que les voleurs agissent, souvent après un repérage discret. Certains malfaiteurs identifient les habitudes, repèrent une moto stationnée dans un garage et reviennent la nuit, pénétrant parfois dans une maison ou une cour pour voler le véhicule. Il arrive aussi que certains motards soient pris par surprise, à l’arrêt, et contraints d’abandonner leur engin sous la menace. Moins fréquent, ce scénario n’en est pas moins marquant.
Chaque année, ce sont 43 motos sur 1000 qui sont volées, contre seulement 2,5 voitures. Pourtant, dans 80 % des cas, la moto était équipée d’un antivol. Les indemnisations dépassent les 780 millions d’euros. Les régions les plus touchées sont l’Île-de-France, PACA, Lyon, Lille ou Bordeaux. Mais la campagne n’est pas épargnée : les réseaux opèrent partout.
On ne vole pas n’importe quelle moto. Les plus prisées, les plus diffusées, les plus rentables en pièces sont les premières sur la liste : Yamaha TMAX, Honda Forza, PCX ou XADV, Piaggio MP3, BMW R1250GS et RT, KTM Duke 125 ou Kawasaki Z900. Des machines qui se vendent bien, et se volent encore mieux.
Un seul antivol ? C’est une invitation. Il en faut deux, au moins, combinés à un point fixe, même dans un garage. Le stationnement doit etre effectué dans des endroits differents dés que possible. Une simple bâche, bien fixée, peut suffire à brouiller la reconnaissance. Le gravage ARGOS, freine la revente en pièces. Le Neiman verrouillé reste un critère d’indemnisation dans bien des contrats. Certains trackers GPS comme GeoRide permettent de localiser la moto en temps réel et 90 % des véhicules équipés sont retrouvés en moins de 24 heures. Un bloque-disque peut aussi compliquer le travail d’un voleur pressé, mais il ne suffit pas seul. Même chose pour une alarme, utile seulement si elle vient en complément. Certains comportements doivent devenir réflexes, comme attacher le véhicule même dans un garage fermé, ou ne jamais laisser les clés en évidence dans la maison.
Photographiez les lieux, les traces d'effraction, l’antivol brisé. Rendez-vous au commissariat ou à la gendarmerie dans les 24 heures. Le récépissé de plainte est indispensable pour votre assureur. Faites opposition à la préfecture pour la carte grise, puis envoyez votre déclaration à l’assurance sous 48 heures, avec accusé de réception. Joignez tous les justificatifs : carte grise, facture d’achat, certificat de gravage, preuve de l’antivol homologué. Si votre moto est retrouvée, l’assurance prendra en charge les réparations. Sinon, vous serez indemnisé selon la valeur prévue au contrat. Mais attention : seule une garantie vol vous couvre. Une assurance au tiers, elle, ne rembourse rien.
L’assurance auto proposée par Groupama s’adresse aussi aux conducteurs de deux-roues. Garantie vol et vandalisme, remboursement des accessoires comme le top-case ou le casque, assistance 24 h/24, réponse rapide… Une bonne assurance, c’est celle qui n’attend pas de s’excuser. C’est celle qui agit. Et surtout, c’est celle qui pense aussi aux objets volés à bord ou à l’indemnisation à valeur d’achat selon les cas. En cas de vol confirmé avec effraction, l’indemnisation s’enclenche dans les délais prévus au contrat, sans perte de temps.
Mais les faits contredisent ces idées reçues.
Protéger son deux-roues demande de la vigilance, au quotidien. Sans tomber dans la paranoïa, il faut rester attentif, adapter ses habitudes.
On ne peut pas être derrière sa moto H24, mais on peut mettre en place les bons gestes pour limiter les risques.
Avec Groupama et son assurance auto, vous avez au moins cette tranquillité-là.